Le sport en entreprise n’est plus une simple tendance, c’est une véritable révolution qui transforme le quotidien des salariés et booste la performance des entreprises. En France, près de 70 % des grandes entreprises proposent aujourd’hui des activités sportives à leurs employés, contre 30 % il y a dix ans. Pourquoi ce changement de cap ? Et pour quels bénéfices ?
Ce n’est pas un secret : il y a une corrélation positive entre activité physique et productivité. Mieux encore : selon une étude de Goodwill Management, le retour sur investissement pour les entreprises qui mettent en place des programmes de sport est de 1 à 14, c’est-à-dire que chaque euro investi rapporte 14 euros en bénéfices économiques. Cela inclut la diminution de l’absentéisme, une meilleure ambiance de travail et une hausse de la motivation des équipes.
Certaines entreprises vont plus loin et innovent pour intégrer le sport au cœur de leur stratégie. Chez Google, les salariés disposent de salles de sport ultra-équipées et de terrains de sport accessibles toute la journée. L’entreprise propose également des défis sportifs collectifs, renforçant ainsi l’esprit d’équipe et l’engagement des employés.
Plus proche de nous, Valorem, producteur d’énergies vertes à Bègles, envisage le sport comme un “outil permettant de créer une dynamique hors bureau”. Et toujours selon Cyrille Gourmelon, responsable de la prospection, cette politique sportive interne poursuit un objectif “de cohésion sociale afin d’améliorer les relations professionnelles”.
En France, la PME lyonnaise LDLC a construit un véritable complexe sportif pour ses collaborateurs, avec un gymnase, des courts de tennis et une piscine. Une initiative qui s’inscrit dans une politique globale de bien-être au travail, et qui a permis de réduire le turnover de 20 % en trois ans.
Au-delà des bénéfices immédiats en termes de productivité et de bien-être, le sport en entreprise est également un formidable levier pour attirer et fidéliser les talents. Dans un contexte de guerre des “pépites”, les entreprises cherchent à se démarquer par des politiques RH innovantes. Proposer des activités sportives régulières devient alors un argument de poids (*).
Un sondage réalisé par Ipsos montre que 60 % des jeunes diplômés considèrent la possibilité de faire du sport au travail comme un critère important dans le choix de leur employeur. Pour les entreprises, c’est une opportunité d’améliorer leur marque employeur et de se positionner comme des acteurs engagés dans le bien-être de leurs collaborateurs.
Potion magique le sport en entreprise ? Les entreprises qui ont sauté le pas voient leurs efforts récompensés. Investir dans le bien-être physique de ses salariés, ça rapporte ! Et soyons honnêtes, qui n’aimerait pas troquer les pauses café pour une petite session de yoga ou un match de foot endiablé ? (*)
Le Groupe BSF propose des activités sportives à tous ses collaborateurs (en CDI, CDD mais aussi stagiaires et alternants). Sont ainsi organisées diverses séances hebdomadaires, sur site et surtout encadrées par des coachs professionnels dans chaque discipline : pilate, circuit training, self défense, sophrologie.
DU SPORT
DEPUIS LONGTEMPS
Le sport en entreprise a émergé au début du XXe siècle, particulièrement aux États- Unis. Henry Ford, pionnier dans ce dom- aine, avait instauré des activités physiques pour ses ouvriers dans les années 1920.
En Europe, les initiatives ont suivi après la Seconde Guerre mondiale, avec des entreprises comme Siemens et Renault mettant en place des infrastructures sportives.
Dans les années 1970, le concept s’est popularisé avec l’essor du bien-être au travail. Des entreprises comme IBM ont construit des salles de sport et organisé des tournois internes.
Chez Nike, les employés participaient régulièrement à des joggings organisés par la direction. Cette pratique a inspiré de nouvelles idées de produits, comme les chaussures de course légères. Bingo !
Enfin, il semble que les JO 2024 viennent galvaniser ce nouvel esprit sportif dans les entreprises françaises. La dynamique tiendra-t-elle la longueur ?
EDITO
BSF NEWSPAPER
Par Franck Chanquoy
DIRECTEUR GÉNÉRAL DU GROUPE BSF
Dans ce BSF NEWSPAPER nous tenterons de vous informer, de vous surprendre, de vous divertir et de vous intéresser à tous ces sujets qui font la réalité de nos vies professionnelles. Mais pour se faire, nous avons décidé de prendre un angle inattendu.
Aussi, nous ne vous parlerons pas de fiscalité, ni de comptabilité, ni de juridique, ni de social mais nous allons prendre le pouls de ce qui se fait, de ce qui s’invente, de ce qui se dit, de ce qui se pratique chaque jour au sein et autour des entreprises, en terme d’innovations, de nouveaux métiers, de nouvelles pratiques de travail et des formidables atouts de notre région.
Ligne éditoriale :Stephan Pluchet – Agence de communication digitale ELEM NT
Rédaction : Olivier Leguistin – Cotc Communication
Création graphique & Développement : Stephan Pluchet – Agence de communication digitale ELEM NT