Le turn-over devient un sujet plus que préoccupant pour les entreprises. À qui la faute : au COVID, à la génération Y (les milléniaux), aux conditions de travail, aux salaires ? Et de quelles entreprises parle-t-on : technologies, commerces, industries manufacturières, secteur agricole ?

Aujourd’hui, le turn-over est un sujet chaud et concerne tout le monde ! Selon une étude récente (Deloitte), le taux de turn-over moyen dans les entreprises françaises a atteint 18 % en 2023, marquant une hausse de 3 points par rapport à l’année précédente. Est considéré comme acceptable un taux de 15 %, sachant que le taux de rotation idéal est autour de 5 %.

Mais il faut considérer le secteur d’activité de l’entreprise. Certains comme la vente, l’hôtellerie, la distribution étant plus sujet à turn-over.

Dans tous les cas, ce qui peut provoquer insomnie aux dirigeants et RH des entreprises est une réalité. Car le turn-over a son prix : le remplacement d’un salarié coûterait entre 50 % et 150 % de son salaire annuel, en tenant compte des coûts de recrutement, de formation et de perte de productivité durant la période de transition. Cela peut aussi mettre à mal la cohésion d’équipe, les performances, la satisfaction client.

Les raisons du phénomène ? Elles sont variées : salaire minimum, employés débutants, management, réseautage, offres concurrentes,…ennui !

Mais ce n’est pas tout. Flatchr (conseils en recrutement) à lister 10 raisons qui poussent les meilleurs talents à démissionner :

1 / Trop de travail
2 / Pas assez de travail
3 / Pas de challenge
4 / Manque de considération
5 / Lien de confiance rompu
6 / Mauvaise relation avec les collaborateurs
7 / Mauvaise intégration
8 / Profits avant les personnes
9 / Créativité bridée et enfin
10 / Hiérarchie sclérosée.

Ultime cause de départ, un peu déstabilisante : la promotion ! Octroyer une promotion (poste plus élevé et salaire idoine) donnerait dans la foulée des ailes à l’heureux promu qui s’en sert comme booster inopiné pour sa carrière…

Adieu esprit d’entreprise à la papa quand l’employé restait accroché à son entreprise comme le coquillage à son rocher.

Pour toutes les entreprises, toutes tailles et secteurs confondus, le turn-over est donc un défi, avec des impacts significatifs sur les coûts, la productivité et la compétitivité.

Quoi qu’il en soit, le turn-over ne doit pas être subi passivement. Il doit être géré de manière proactive et stratégique. Un certain niveau de rotation du personnel peut être bénéfique, apportant de la fraîcheur et des opportunités de croissance.

Toutefois, il est essentiel de distinguer le turn-over souhaité et non souhaité, et de mettre en place des stratégies pour retenir les talents clés et améliorer les conditions de travail. En adoptant cette approche équilibrée, les entreprises peuvent transformer le turn-over en une opportunité plutôt qu’en une menace.

EDITO
BSF NEWSPAPER
Par Franck Chanquoy
DIRECTEUR GÉNÉRAL DU GROUPE BSF

Dans ce BSF NEWSPAPER nous tenterons de vous informer, de vous surprendre, de vous divertir et de vous intéresser à tous ces sujets qui font la réalité de nos vies professionnelles. Mais pour se faire, nous avons décidé de prendre un angle inattendu.

Aussi, nous ne vous parlerons pas de fiscalité, ni de comptabilité, ni de juridique, ni de social mais nous allons prendre le pouls de ce qui se fait, de ce qui s’invente, de ce qui se dit, de ce qui se pratique chaque jour au sein et autour des entreprises, en terme d’innovations, de nouveaux métiers, de nouvelles pratiques de travail et des formidables atouts de notre région.

Ligne éditoriale :Stephan Pluchet – Agence de communication digitale ELEM NT
Rédaction : Olivier Leguistin – Cotc Communication
Création graphique & Développement : Stephan Pluchet – Agence de communication digitale ELEM NT

SOMMAIRE
À la uneMarque Employeur BSFTechNouvelle AquitaineNouveau métier3 questions à

S’ABONNER (GRATUIT)

TELECHARGER LE BSF NEWSPAPER #11

X