“Future of work” ou “travail de demain”. D’emblée, nous pensons technologie, robotique, IA… Ce futur s’en inspire mais il est aussi ailleurs, au plus près de l’humain et de ses aspirations.

Le travail de demain est d’abord un petit pied de nez à l’entreprise d’hier avec l’oubli de certains dogmes managériaux. Chacun évolue au sein d’une structure horizontale pour atteindre ses objectifs (toujours là !). Le collaborateur est donc plus concerné, plus autonome. Le mode de gouvernance s’appuie sur l’autogestion et une répartition des responsabilités à partir de cercles autonomes qui sont adaptés, bien évidement, aux compétences des salariés impliqués. On parle alors d’holacratie… génératrice d’intelligence collective.

Le management opère une mutation qui promeut l’éthique, le participatif, l’émotionnel, le collectif, le bien-être. Il travaille en parallèle sa marque employeur qui valorise les collaborateurs et attire les talents. 

A ce niveau, tous les secteurs et toutes les tailles d’entreprises sont concernées. Bien pensée, préparée, ce mode d’organisation porte déjà ses fruits. Reste que c’est un pacte donnant /donnant avec son corollaire : la confiance !

Côté technologie, le “future of work” s’est déjà immiscé dans les entreprises avec les (r)évolutions des outils informatiques, le travail à distance, les horaires flexibles, etc.

Dans un passé encore récent, l’omniprésence de l’informatique a pu aller à l’encontre des idéaux du “travail de demain” : procédures cadrées, automatisation des tâches et des flux, surveillance accrue. 

Le futur demandera à voir le bon côté des choses en demandant, certes d’utiliser ces outils technologiques indispensables mais en les intégrant à de nouvelles logiques de flexibilité qui, dans ces conditions, ouvre la voie vers des procédés et solutions à plus haute valeur ajoutées.

Enfin, qu’on se le dise, le “Future of work” n’est pas la dernière lubie des startupeurs ou autres cols blancs adeptes du slim. Commerce, artisanat, agriculture, viticulture, professions libérales : tout le monde est embarqué dans le même bateau et pourra tirer profit de ces nouvelles manières de penser et d’agir !