Pour débuter cette nouvelle année, il est intéressant de régler la focale sur deux lettres qui vont – qu’on le veuille ou non – s’insérer dans nos vies, professionnelles et privées : l’IA. Certains voient en ces deux lettres la source d’un avenir radieux quand d’autres s’inquiètent d’un futur sous la tutelle des machines. Le bon sens serait de peser le pour et le contre et de commencer par ce qui se passe dans le monde de l’entreprise avec une confrontation qui émerge, qui claque comme le titre d’un Blockbuster Marvel : L’IA vs EX !

Effectivement, deux concepts s’imposent avec force : l’expérience collaborateur (EX) et l’intelligence artificielle (IA). Ces deux aspects représentent les deux faces d’une même pièce, essentielles à la réussite dans le monde des affaires contemporain. Mais comment ces deux mondes interagissent-ils, et en quoi pourraient-ils être complémentaires ?

Présentation des forces en présence ! Commençons par L’EX. Ces 2 lettres se réfèrent à l’ensemble des expériences, émotions et perceptions qu’un employé rencontre au sein de son entreprise. Bref, priorité à l’humain…

L’EX en étendard est un facteur clé pour attirer, engager et retenir les talents. Une étude de Deloitte montre que les entreprises avec une EX forte ont un taux de turnover 25% inférieur à la moyenne. Chez Zappos, un leader dans la vente en ligne, l’accent mis sur l’EX a entraîné un taux de satisfaction client extrêmement élevé, se traduisant par une augmentation annuelle de 20% du chiffre d’affaires. CQFD ?

Et maintenant l’IA ! Rappel de ses pouvoirs immédiats : pour résumer, l’Intelligence Artificielle permet d’automatiser les processus, d’analyser des données massives et d’optimiser la prise de décision. Une étude de PwC prédit que l’IA pourrait contribuer jusqu’à 15,7 milliards de dollars à l’économie mondiale d’ici 2030. Dans le secteur bancaire, par exemple, JPMorgan Chase a économisé 360 000 heures de travail par an grâce à l’implémentation de son programme d’IA, COIN.

Et si le combat titanesque annoncé devait se transformer en une belle et douce romance ? Ainsi, l’utilisation de l’ IA pour automatiser les tâches répétitives libère du temps pour les employés, leur permettant de se concentrer sur des tâches plus créatives et gratifiantes.

Chez Adobe, l’introduction de Sensei, leur IA de création, a non seulement amélioré l’efficacité des processus de création, mais a également augmenté la satisfaction des collaborateurs.

Dans le secteur de la santé, l’utilisation de l’IA pour analyser les données des patients a permis aux médecins de consacrer plus de temps à l’aspect humain de leur travail, améliorant ainsi l’EX. Des entreprises comme IBM utilisent l’IA pour personnaliser les parcours de formation des employés, favorisant leur expérience et leur engagement.

L’IA dans le recrutement aide à réduire les biais, permettant une meilleure diversité et inclusion, des facteurs clés de l’EX.

Reste qu’aujourd’hui, intégrer l’IA sans nuire à l’EX est un défi. Les employés peuvent craindre que l’IA ne remplace leurs emplois. Il est donc crucial d’aborder l’IA comme un outil d’amélioration et non de remplacement. La formation et l’éducation sur les avantages de l’IA est une étape essentielle.

La planche de salut des entreprises reposerait donc sur une communion intelligente. L’objectif est de privilégier l’équilibre, où technologie et aspect humain convoleraient en justes noces, uniquement pour le meilleur. Cet équilibre est un atout économique pour les entreprises. C’est aussi l’opportunité de créer un environnement de travail enrichissant et satisfaisant pour l’ensemble des collaborateurs.

En conclusion, l’IA et l’EX ne sont pas deux mondes en conflit, mais plutôt deux éléments nouveaux d’un même écosystème d’entreprise. À terme, toutes les entreprises sont concernées, toutes tailles et tous secteurs confondus.